Emmanuel Macron a rencontré le président centrafricain Touadéra à Libreville

Le Président Touadéra répondant à la presse en compagnie de son homologue français Emmanuel Macron (Archives)
Photo d’archive. Le président centrafricain Faustin Archange Touadera est accueilli par le président du Conseil européen Charles Michel et le président français Emmanuel Macron lors du sommet UE-UA à Bruxelles, 17 février 2022.(Olivier Hoslet, Pool Photo via AP)

Le président français Emmanuel Macron a rencontré son homologue centrafricain Faustin-Archange Touadéra jeudi à Libreville en marge d’un sommet sur la préservation des forêts tropicales, a annoncé vendredi l’Elysée, alors que les relations se sont fortement dégradées ces dernières années entre les deux pays.

« Il s’est entretenu avec son homologue centrafricain en marge du sommet One Forest avec la facilitation du Gabon », a indiqué la présidence française sans autre précision.

La République centrafricaine veut « retisser les liens de confiance » avec la France, avait indiqué en janvier à l’AFP son nouvel ambassadeur à Paris Flavien Mbata, après plus d’un an de vacance du poste.

Paris dénonce des campagnes de désinformation, qui seraient alimentées depuis Moscou et nourrissent dans le pays le sentiment antifrançais. La France déplore en particulier l’emprise croissante du groupe de mercenaires russe Wagner, accusé par l’ONU de graves violations des droits de l’Homme en RCA.

« La quintessence du message, c’est la volonté du président Touadéra de retisser les liens de confiance entre la France et la République centrafricaine », avait ajouté l’ambassadeur, précisant qu’il s’agissait de rendre cette relation « plus dynamique » et de « la diversifier » en l’étendant au-delà du secteur économique, au secteur culturel ou sportif par exemple.

En décembre, les 47 derniers militaires français déployés en Centrafrique sont partis. Ce retrait avait été décidé par Paris à l’été 2021 précisément face au rôle grandissant du groupe Wagner dans ce pays en guerre civile depuis 2013.

Ancienne puissance coloniale, la France avait déployé en 2013 plus d’un millier de soldats en Centrafrique dans le cadre de l’opération Sangaris, avec le feu vert de l’ONU, pour y faire cesser les violences intercommunautaires. Sangaris, qui a compté jusqu’à 1.600 hommes, a duré jusqu’en 2016.

A la faveur du vide créé par le départ du plus gros des troupes françaises, Moscou a dépêché dans le pays des « instructeurs militaires » en 2018, puis des centaines de paramilitaires en 2020 à la demande de Bangui, confrontée à une rébellion menaçante.

LRC AVEC AFP

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